Définition 

Les contraintes thermiques sont liées au travail dans des atmosphères froides ou chaudes. Les températures dans l’environnement de travail peuvent varier en fonction des conditions climatiques.

Si la température et les conditions climatiques sont des données importantes, le risque ne sera pas le même selon l’activité des salariés (travail administratif vs travail physique sur chantier).

Il n’existe pas de seuil réglementaire en termes de températures basses ou élevées.

Conditions de confort recommandées :

(tableau à réadapter)

Le travail par fortes chaleurs et notamment au-dessus de 33°C expose les salariés aux risques de malaise, de déshydratation, jusqu’au « coup de chaleur » qui est une urgence médicale potentiellement mortelle sans prise en charge adaptée (température corporelle qui monte jusqu’à 40° avec troubles de la conscience).

Le travail en atmosphère froide expose les salariés au risque de lésions cutanées (engelure, gelure) et au risque d’hypothermie (la température du corps descend en dessous de 35°) qui est une urgence médicale. Le froid est également source de baisse de dextérité qui peut augmenter le risque d’accident.

Facteur de risques professionnels :

Sont concernés, les salariés travaillant au moins 900 heures par an à une température inférieure ou égale à 5° C ou au moins égale à 30°C.

L’évaluation de l’exposition des salariés à ce facteur de pénibilité ne prend pas en compte les températures extérieures.

Nos préconisations 
Travail au froid :
  • Prévoir des matériaux thermiquement isolants afin de réduire la conductivité.
  • Garder une vigilance concernant les vitesses d’air / courants d’air pour les travaux en extérieur.
  • Proposer au personnel des échauffements avant la prise de poste, réalisés par une personne compétente.
  • Mettre à disposition des vêtements chauds (manteau, polaire…) et des gants thermiques contre le froid.
  • Instaurer des pauses permettant de se réchauffer (dans des locaux chauffés).
  • Mettre à disposition des boissons chaudes dans les locaux où les salariés interviennent.
Travail à la chaleur – en particulier en cas d’activité physique intense :
  • Dans le cas d’un local fermé, climatiser les lieux de travail.
  • Mettre à la disposition des travailleurs de l’eau potable et fraîche gratuitement.
  • Adapter les horaires de travail dans la mesure du possible (début d’activité plus matinal, suppression des équipes d’après-midi, etc.).
  • Organiser des pauses supplémentaires ou plus longues aux heures les plus chaudes, si possible dans une salle plus fraîche ou climatisée.
Températures extrêmes :
  • Prévoir une période d’acclimatation pour les nouveaux collaborateurs

 Définition 

D’un point de vue médical, il y a risque de détérioration de l’ouïe à partir d’une exposition quotidienne de 80 dB(A).L’exposition prolongée ou répétée à des bruits intenses va progressivement engendrer une perte auditive irréversible par destruction de certains éléments de l’oreille interne (tableau n°42 des maladies professionnelles du régime général, « Atteinte auditive provoquée par les bruits lésionnels »).

En dessous de 80 dB(A), l’exposition au bruit peut provoquer des effets extra-auditifs (stress, acouphènes, fatigue auditive, …) qui peuvent également provoquer des effets néfastes pour la vie sociale et professionnelle.

Les risques de perte auditive sont accrus en cas d’exposition associée avec certaines substances ototoxiques, comme certains solvants et médicaments.

Informations réglementaires :

 (intégrer tableau)

Facteur de risques professionnels :

Les salariés sont concernés s’ils sont exposés pendant au moins 600 heures par an à un niveau de bruit rapporté à une période de référence de huit heures de 81 dB(A) ou s’ils sont exposés au moins 120 fois par an, à un niveau de pression acoustique de crête au moins égal à 135 dB(C).

Nos préconisations 

  • Réduire le bruit à la source :

– Régler et entretenir les machines.

– Modifier les procédés.

Nota : lors de l’achat d’un nouvel appareil, analyser les caractéristiques sonores indiquées en décibel (dB) et choisir le moins bruyant.

  • Agir sur la propagation :

– Capoter ou déplacer la source bruyante à l’extérieur.

– Installer des parois acoustiques, des plafonds absorbants dans la zone d’émission du bruit.

  • Agir sur l’organisation au travail :

– Limiter les expositions des salariés (durée et organisation, déplacement du poste…).

  • Mettre à disposition des salariés des Protections Individuelles Contre le Bruit (PICB) : bouchons d’oreilles, casque de protection, …

 Définition 

L’éclairage des locaux de travail doit faciliter l’exécution d’une tâche (notion de performance visuelle) et assurer le bien-être (notion de confort visuel).Les conséquences peuvent être de l’inconfort et des atteintes pour la santé (fatigue oculaire, fatigue physique et gêne) si l’éclairage est inadapté. C’est aussi un facteur relativement fréquent d’accident et / ou d’erreur. De plus, un éclairement non adapté dans une zone de travail peut entrainer un sur-risque d’accident du travail.

 

Informations réglementaires :

 mettre tableau 

Nos préconisations 

  • Vérifier si l’éclairage correspond aux recommandations liées à l’activité.
  • Adapter l’éclairage aux contraintes visuelles des postes et aux contraintes d’utilisation des machines.
  • Donner la priorité à la lumière naturelle.
  • Protéger contre l’éblouissement et la fatigue visuelle par des moyens adaptés comme des stores aux fenêtres par exemple.
  • Assurer la maintenance de l’installation d’éclairage.
  • Voir le chapitre « travail sur écran ».
Dans le cadre de votre adhésion, le CIHL propose des mesures d’ambiance lumineuse.

 Définition 

L’exposition aux UV concerne :

  • Les travailleurs exerçant à l’extérieur qui sont exposés au rayonnement UV solaire. En cas de travail en altitude ou sur des surfaces neigeuses ou réfléchissantes ou sur des plans d’eau, les risques professionnels associés aux UV sont sensiblement majorés.
  • Les travailleurs exposés au rayonnement UV artificiel : procédés industriels divers dont soudure, équipements générateurs d’UV.
 

Les UV peuvent engendrer les effets suivants :

  • Effets cutanés : érythèmes solaires (« coups de soleil »), photo vieillissement, cancers cutanés
  • Effets oculaires : Les yeux sont particulièrement sensibles aux rayons UV car le rayonnement ultraviolet est invisible et ne stimule pas les défenses naturelles des yeux. Les pathologies oculaires qu’ils induisent sont immédiates et douloureuses (photokératite = « coup d’arc » et photoconjonctivite), habituellement réversibles ou chroniques et invalidantes (cataracte).

Nos préconisations 

  • Choisir des équipements de travail appropriés émettant le moins de rayonnements optiques artificiels possible.
  • Mettre en œuvre des moyens techniques pour réduire l’exposition aux rayonnements optiques artificiels (émission, propagation et réflexion).
  • Pour la soudure et la découpe au chalumeau : lunettes de protection à coques latérales munies de verres anti-UV.
  • Pour la soudure électrique, semi-automatique : écran facial qui protège tout le visage (casque de soudeur) conforme à la norme EN 170.
  • Réduire l’exposition au soleil pour les travaux à l’extérieur.
  • Interdire aux salariés de travailler torse nu et en short.
  • Utiliser des vêtements couvrants si possible bras et avant-bras, à maille serrée, secs et un pantalon. Certains textiles anti-UV assurent une action plus efficace contre le rayonnement solaire.
  • Protéger la tête et la nuque avec suivant l’activité : une casquette avec visière de sécurité, une casquette avec visière ou un chapeau à large bord.
  • Protéger les yeux : des lunettes de soleil enveloppantes de catégorie CE 3 ou 4, avec verres teintés protégeant à 100 % des UV. (Norme EN 170 : filtre pour UV).
  • Penser à surveiller votre peau en consultant régulièrement un dermatologue pour observer : grains de beauté, rougeurs, tâches, etc…

 Définition 

Toutes les surfaces portées à température élevée exposent les opérateurs à des rayonnements infrarouges, non visibles, susceptibles d’agir par effet thermique sur deux cibles principales : l’œil et la peau.

L’exposition sans protection oculaire efficace aux rayons infrarouges peut être à l’origine d’une cataracte professionnelle (Tableau N° 71 des maladies professionnelles du régime général, « Affections oculaires dues au rayonnement thermique »).

Nos préconisations 

  • Mettre en place devant les sources de rayonnement des écrans fixes avec un filtre anti-infrarouges.
  • Fournir aux travailleurs des lunettes ou masques de protection traités pour absorber le rayonnement infrarouge (norme NF EN 171) et des vêtements couvrants pour limiter au maximum l’exposition oculaire et cutanée.
  • Signaler les zones d’émissions IR et restreindre l’accès.

 Définition 

Le laser est une source de rayonnement non ionisant.Il existe 4 classes de laser. Les classes 1 et 2 sont sans danger (exemple : lecteur de codes-barres).

Les classes 3 et 4 peuvent engendrer les effets suivants :

  • Effets cutanés = brûlures plus ou moins profondes de la peau pouvant aller jusqu’à l’os.
  • Effets sur l’œil = brûlures possibles de la cornée, du cristallin, de la rétine. Cela peut entraîner des dommages irréversibles sur la vision.
  • Pollution chimique ou biologique lors de l’utilisation du laser.
  • Risques électriques et électromagnétiques liés à la présence de courant à haute tension.
 

Nos préconisations 

Pour lasers de classe 2 :

  • Eviter tout contact direct et prolongé avec le laser.

 

Pour les lasers de classe 3 et 4 :

  • Définir et baliser la zone d’émission et de propagation, la protéger par une enceinte.
  • Positionner le faisceau en dessous du niveau des yeux.
  • Rendre identifiable immédiatement l’émission effective du laser (signal sonore ou lumineux).
  • Former les salariés concernés.
  • Lutter contre les phénomènes de réflexion et diffusion du faisceau.
  • Ventiler les lieux de travail.
  • Fournir les équipements de protection adaptés (gants ininflammables non réfléchissants si risque d’approcher les mains de zones non protégées et lunettes de protection).

 Définition 

Les rayonnements électromagnétiques générés par certains équipements industriels ont des effets à court terme reconnus : vertiges, nausées, goût métallique, stimulation des tissus excitables, extrasystoles et fibrillation cardiaque. De plus, un contact avec un objet métallique dans un champ électromagnétique peut entrainer, en fonction de l’intensité de ce dernier des sensations douloureuses, un choc douloureux par dépassement de la relaxation musculaire, un choc sévère avec des difficultés à respirer.

Les effets indirects sont eux-aussi à prendre en considération : déplacement ou descellement d’implants passifs ferromagnétiques, projection d’objets ferromagnétiques, dysfonctionnement et dérèglement d’implants actifs (stimulateur cardiaque, pompe à insuline, prothèse auditive…).

Concernant le WiFi dans les locaux du travail :

Certains dispositifs médicaux actifs (dispositifs portés) peuvent être perturbés par les champs électromagnétiques à courte distance (< 0,5 m). Il convient d’installer les bornes WiFi de manière à éviter les expositions rapprochées et les contacts. Par exemple, en hauteur (2 mètres minimum) et dans un lieu de passage (éloigné des postes de travail).

Les valeurs limites d’exposition professionnelle et les valeurs déclenchant l’action sont définies dans ce lien Journal officiel du 6 août 2016.

Nos préconisations 

Elles sont spécifiques à chaque type de matériel, mais portent généralement sur quatre axes :

  • Réduire l’émission à la source en diminuant la puissance émise ou en optimisant les réglages.
  • Installer un blindage entre le champ et l’opérateur à partir d’un matériaux conducteur électrique, feuilles ou grille métallique.
  • Eloigner le salarié en réaménageant son poste avec des commandes déportées.
  • Porter les équipements de protection individuelle adaptés en fonction de la fréquence du champ.

 Définition 

Les modes d’expositions sont de 2 types :

  • Exposition externe : la source d’exposition se trouve à l’extérieur de l’organisme et à distance.
  • Exposition interne : la matière radioactive est passée dans l’organisme par inhalation, ingestion, plaie.

Les effets sur la santé sont de 2 types distincts :

  • Les effets non aléatoires apparaissent chez toutes les personnes exposées à partir d’une certaine dose : brûlures radio-induite, fibrose, cataracte.
  • Les effets aléatoires (pas de dose-seuil mise en évidence) : toute dose reçue peut avoir des effets cancérogènes et/ou mutagènes, notamment leucémies ou anomalies génétiques.
 

L’ensemble des lésions et des cancers liés aux rayonnements ionisants et reconnus en maladies professionnelles est regroupé dans le Tableau N°6 des maladies professionnelles du régime général, « Affections provoquées par les rayonnements ionisants ».

Nos préconisations 

  • Signaler la zone d’exposition par un signal lumineux.
  • Identifier les zones règlementées par un affichage.
  • Limiter ou interdire l’accès à la zone d’exposition aux salariés lors de la prise des clichés.
  • Choisir un système de déclenchement à distance de préférence.
  • Contrôler tous les trimestres les dosimètres individuels pour chaque salarié exposé et les dosimètres témoins…
  • Prévoir un contrôle technique périodique des installations par un organisme accrédité.
  • Utiliser un écran plombé.
  • Mettre à disposition des gants, tabliers et un protège thyroïde en plomb.
  • Désigner une PCR interne ou externe à l’entreprise.
  • Maintenir une exposition aussi faible que raisonnablement possible pour les femmes enceintes.
  • Former les salariés au minimum tous les trois ans à la radioprotection.
  • Inscrire les salariés à SISERI et en informer le médecin du travail.

 Définition 

Certains outils ou machines-outils exposent les membres supérieurs des salariés à des vibrations pouvant être à l’origine d’affections ostéo-articulaires d’usure (tendinites, arthrose…), circulatoires (syndrome de Raynaud…) et neurologiques (troubles de la sensibilité, et de la motricité fine…).

(Tableau N°69 des maladies professionnelles du régime général, « Affections provoquées par les vibrations et chocs transmis par certaines machines-outils, outils et objets et par les chocs itératifs du talon de la main sur des éléments fixes »).

 

Informations réglementaires :

  • L’exposition journalière (rapportée à 8 heures) d’un travailleur aux vibrations ne peut pas dépasser la valeur limite d’exposition (5 m/s²).
  • Si la valeur d’exposition journalière (rapportée à 8 heures) dépasse 2,5 m/s², il y a obligation de réduire l’exposition au minimum et par tout moyen technique et/ou organisationnel.
Nos préconisations 
  • Alterner les tâches exposants à ce type de vibrations et limiter la durée d’exposition.
  • Eviter le cumul des tâches : vibrations, manutention manuelle, postures contraignantes.
  • Privilégier l’achat de matériel ayant un niveau de vibrations aussi bas que possible et/ou disposant de système anti-vibration (poignée antivibratile).
  • Modifier l’outil et/ou le processus de travail si possible.
  • Tenir compte des facteurs suivants :
– Poids de l’outil. – Facilité d’utilisation.
  • Assurer une maintenance régulière des outils :
– Dans certains cas, suspendre l’outil (équilibreur). – Fournir des moyens de protection adaptés contre le froid et l’humidité (facteurs aggravant les effets des vibrations).
  • Voir le chapitre « ambiances thermiques »
Dans le cadre de votre adhésion, le CIHL propose :
  • Une sensibilisation au risque lié aux vibrations
  • Un accompagnement à l’évaluation

 Définition 

La conduite d’engins et de véhicules expose les salariés à des vibrations de basses et moyennes fréquences qui sont transmises au corps entier. Ces vibrations peuvent être à l’origine de hernies discales (Tableau N° 97 des maladies professionnelles du régime général, « Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par des vibrations de basses et moyennes fréquences transmises au corps entier ») mais aussi d’autres pathologies de la colonne vertébrale, des troubles gastro-intestinaux, une insuffisance veineuse…

 

Informations réglementaires :

  • L’exposition journalière (rapportée à 8 heures) d’un travailleur aux vibrations mécaniques ne peut pas dépasser la valeur limite d’exposition (1.15 m/s².)
  • Si la valeur d’exposition journalière (rapportée à 8 heures) dépasse 0.5 m/s², il y a obligation de réduire l’exposition au minimum et par tout moyen technique et/ou organisationnel.

Nos préconisations 

  • Entretenir les sols quand cela est possible.
  • Privilégier l’achat de matériel ayant un niveau de vibrations aussi bas que possible et/ou disposant de systèmes anti-vibration.
  • Choisir un siège et une suspension adaptés. Préférer les suspensions pneumatiques qui offrent un réglage automatique en fonction du poids.
  • Choisir les pneus adaptés à la nature du sol (pneus gonflés plus souples que les pneus pleins).
  • Réaliser une maintenance régulière des engins et des sièges afin de limiter les outils défaillants et vétustes responsables de vibrations supplémentaires.
  • Limiter la durée d’exposition.
  • Informer et former les salariés sur le risque vibration et l’utilisation des engins (réglages du siège, vitesse, port de la ceinture ou du harnais…).
  • Fournir des moyens de protection adaptés contre le froid et l’humidité (facteurs aggravant les effets des vibrations).
  • Voir le chapitre « ambiances thermiques ».

Dans le cadre de votre adhésion, le CIHL propose :

  • Une sensibilisation au risque lié aux vibrations
  • Un accompagnement à l’évaluation des mesurages des niveaux de vibration (corps entier)

 Définition 

On parle de milieu hyperbare, dès que la pression dépasse celle de la pression atmosphérique dans des conditions de travail telles que : travaux sous-marins, travaux pétroliers, percements de tunnel, travaux en caisson hyperbare. Les conditions d’exposition peuvent générer des accidents barotraumatiques par surpression au niveau des poumons, des oreilles, des sinus, des dents mal soignées et du tube digestif. Dans certaines situations, il s’agit d’une intoxication par les gaz inhalés (accident de décompression). Les accidents peuvent être plus ou moins graves allant d’une gêne au niveau des oreilles à un décès possible. 

Les lésions provoquées par des travaux effectués dans des milieux où la pression est supérieure à la pression atmosphérique sont reconnues dans le Tableau des maladies professionnelles n°29 du régime général de la Sécurité sociale, « Lésions provoquées par des travaux effectués dans des milieux où la pression est supérieure à la pression atmosphérique ».

Facteur de risques professionnels :

Les salariés sont concernés, s’ils réalisent au moins 60 interventions par an au cours desquelles l’intensité est au moins de 1 200 hectopascals.

Nos préconisations 

  • Evaluer les risques et respecter les procédures selon les recommandations décrites dans le décret n°2011-45 du 13 janvier 2011 relatif à la protection des travailleurs intervenant en milieu hyperbare.
  • Former les intervenants au certificat d’aptitude à l’hyperbarie.
  • Etablir un manuel de sécurité hyperbare.

Documentation recommandée 

 Définition 

Une salle blanche est une pièce dont l’atmosphère est contrôlée.

Le travail en salle blanche en surpression ou dépression dont l’objectif est soit de protéger le produit, soit de protéger l’opérateur, n’est pas en lui-même source de pathologie professionnelle spécifique.

Par contre les conditions de travail, telles que tenue vestimentaire, procédures à respecter, travail minutieux, ambiance sonore, peuvent être source de fatigue physique et nerveuse, et augmenter la charge mentale.

Les risques spécifiques liés aux produits fabriqués (ex : nanomatériaux) ou manipulés (ex : bactéries, virus) doivent être évalués.

Nos préconisations 
  • Veiller à ce que l’ensemble des procédures soient directement accessibles dans la zone de travail. Ces procédures portent sur le travail, les produits à manipuler, les consignes d’habillage et de déshabillage à respecter, l’hygiène, le port des équipements de protection individuelle, la marche en avant…