Silice

risques liés aux poussières

La silice cristalline (quartz, tridymite, cristobalite) expose au risque de pneumoconiose aigüe ou chronique (fibrose pulmonaire), évolutive malgré l’arrêt de l’exposition ainsi qu’à celui de cancer broncho-pulmonaire. Elle est classée par le CIRC comme procédé cancérogène (catégorie P).

Le quartz, la tridymite et la cristobalite font l’objet de valeurs limites professionnelles réglementaires contraignantes.

 

Le tableau des maladies professionnelles N°25 du régime général, « Affections consécutives à l’inhalation de poussières minérales renfermant de la silice cristalline (quartz, cristobalite, tridymite), des silicates cristallins (kaolin, talc), du graphite ou de la houille », répertorie les maladies indemnisables liées à l’exposition à la silice cristalline. Elle pénètre par les voies respiratoires. Elle peut provoquer l’apparition d’une silicose (atteinte pulmonaire évoluant vers l’insuffisance respiratoire et le décès).

La silice diminuerait les moyens de défense de l’organisme (atteinte de l’immunité) et favoriserait l’apparition de maladies chroniques.

  • Evaluer le risque silice par mesurage (démarche obligatoire).
  • Combattre le risque à la source, réduire les expositions en limitant les procédés les plus émissifs, en encoffrant lorsque c’est techniquement possible.
  • Mettre en place des équipements de protection collective tels que l’aspiration, le captage humide des poussières et entretenir régulièrement ces équipements.
  • Utiliser des équipements de protection individuelle adaptés.
  • Etablir des notices de poste.
  • Fournir et entretenir les vêtements de travail.
  • Contrôler la valeur limite d’exposition professionnelle des salariés en faisant appel à un organisme accrédité.