L’absorption du plomb se fait par voie digestive (mains sales, aliments souillés, cigarette) et par inhalation (poussières, fumées).
Une fois présent dans le corps humain, le plomb est stocké dans plusieurs tissus dont les os, les reins, le sang, le système nerveux et son élimination naturelle est très lente, de l’ordre de plusieurs années même en cas d’arrêt de l’exposition.
Il peut être responsable de « saturnisme » professionnel. Il provoque des coliques en cas d’intoxication aigüe, des anémies, des atteintes des reins et du système neurologique en cas d’exposition chronique.
Le plomb peut également être responsable d’anomalies au niveau de la reproduction :
Pour ces raisons, certains composés du plomb sont classés toxiques pour la reproduction et cancérogènes pour l’Homme par l’Union Européenne, ce qui implique d’identifier, d’évaluer le risque, de mettre en place des mesures de prévention spécifiques et d’inscrire ce risque dans le document unique.
Les affections liées à l’exposition au plomb sont reconnues par le Tableau n°1 des maladies professionnelles du régime général de la Sécurité sociale, « Affections dues au plomb et à ses composés ».
Et plus précisément :